Bonjour @Nathalie-Et-Gilles0 ,
Malheureusement, le problème est que l'indélicatesse d'un voyageur (démontrable via les photos prises dès le retour de l'hôte dans le logement) ne peut suffire à le surveiller ou à le bannir de la plateforme. Je doute qu'Airbnb veuille s'engager pour faire respecter des règles de savoir-vivre, ne s'agissant pas de règles d'hygiène de nature à compromettre la santé publique.
En l'état actuel des procédures d'assistance d'Airbnb, les menaces sont malheureusement "nécessaires" pour justifier le bannissement. Et le seul moyen pour l'hôte de ne pas être identifié par le voyageur comme la cause de son exclusion est de ne pas rédiger de commentaire. Bref, c'est un cercle vicieux... L'exposition de l'hôte via le commentaire est donc le seul moyen de détecter la dangerosité potentielle d'un voyageur.
Tristement, je pense que l'augmentation du nombre de voyageurs qu'ambitionne Airbnb mènera à un meilleur équilibre offre /demande qui multipliera ce type d'incidents et donc de signalements, ce qui incitera Airbnb à s'engager vis-à-vis des hôtes notamment par le biais de partenariats avec les autorités et pouvoirs publics, à l'image des partenariats déjà mis en oeuvre avec l'administration fiscale (ex. au-delà de conditionner l'inscription au chargement d'une pièce d'identité officielle, aller jusqu'à interroger les fichiers des forces de l'ordre pour valider/interdire définitivement l'inscription, pour les voyageurs ayant un casier). Et pour les autres voyageurs, mettre en place une politique de bannissement systématique en-deçà d'une certaine note de propreté/respect du règlement intérieur, par exemple. Quand je pense que quelques refus suffisent à désactiver l'annonce de l'hôte, je me dis que cela ne serait pas si difficile à mettre en oeuvre...
Mais tant que ces cas resteront marginaux (comme le martèle Airbnb pour rassurer ses hôtes), je crains que la sécurité des hôtes ne soit pas une priorité.
J'ai pour ma part alerté la CNIL et n'hésiterai pas à contacter la presse si besoin.