Merci pour votre participation.
Oui je sais qu'une disposition visant certaines catégories de locataires peut être qualifiée de discrimination, j'avais vérifié avec c e même avocat au moment de rédigefr mon annonce. Les règles qui s'appliquent diffèrent selon que l'on est un particulier, ou une plateforme de location.
En ma qualité de particulier, et dans le c adre spécifique de la location saisonnière occasionelle, je ne pouvais être considéré comme opérant une discrimination.
Airbnb en revanche, s'il ne me laissait pas le choix d'accepter ou pas, pouvait l'être.
A l'époque, j'avais donc refusé la réservation instantanée.
Constatant que je n'avais plus aucune demande, j'avais au bout de quelques mois remis la résa instantanée, mais avec la clause de validation ou non, selon profil de la réservation.
Les demandes sont alors effectivement revenues. D'ailleurs, je me pose la question du lien entre les deux, et de la discrimination entre annonces avec ou sans résa instantanée. C'est une quuestion que j'ai prévu d'aborder demain avec l'avocat.
Je pensais donc que décliner une résa qui ne répondait pas aux critères par ailleurs énoncés, relevait de mon droit de propriétaire.
Lorsque, quand j'ai reçu la résa instantanée et que j'ai été ainsi mis devant le fait accompli, j'ai utilisé la possibilité offerte de décliner la réservation, en cochant, si je me souviens bien, la case "ne convient pas à mes critères" ou quelque chose dans ce genre.
Mais aussitôt après j'ai reçu un email d'Airbnb avec les menaces de sanction etc.
Bref, j'ai tout transmis ce jour, j'en parlerai demain avec mon avocat (c'est un cabinet bordelais spécialisé sur ces problématiques), et je verrai si j'ai tort ou raison.
Mais sur le fond, c'est quand même décevant.
Je loue un superbe appartement, les commentaires airbnb sont excellents, les locataires eux-mêmes disent que c'est la première fois qu'ils profitent de si belles prestations… mais au final, c'est un peu du gâchis. Du coup, je ne resterai que sur Boutique Homes, pour une clientèle un peu plus adaptée.
Merci encore de votre éclairage, je ne manquerai pas de tenir la community informée, parce qu'autant que chacun sache de quoi il retourne, et dans quelle mesure il peut faire respecter certains droits que le Droit français garantit. Je suis également adhérent de Que Choisir, et nous avons été informés la semaine dernière d'une mise en demeure adressée à Airbnb sur 42 clauses illégales, justement. J'ai donc fait remonter mon exemple aussi, cet après-midi, pour le cas où ils auraient besoin de témoignages.
Il y a peut-être en effet des adaptations au contexte législatif français qui restent à faire et qui permettront de réquilibrer les droits des uns et des autres pour un marché équitable entre ubne plateforme qui n'est propriétaire d'aucun bien, mais dont le modèle économique s'effeondre le jour où les propriétaires restreignent l'offre, de plein gré ou forcés par des facteurs extérieurs contraignants.
Ca ne me gêne absolument pas de faire gagner de l'argent à une plateforme à chaque location de mon bien, c'est une juste rétribution du service rendu, mais simplement à condition de ne pas devenir un esclave de la plateforme, et de ne pas voir mes choix de gestion de mon bien devenir pénalisants ou différenciants dans le moteur de recherche.