Bonsoir @Laetitia144,
Puisque c'est Toulon, je vais prendre le temps de répondre 🙂
Quelques bases, en résumé :
Vous louez un appartement meublé. Vos revenus sont donc des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et non pas des revenus fonciers.
La location meublée est une activité commerciale, au même titre que la fourniture d'un service quelconque.
Elle implique, pour être effectuée dans les règles, un enregistrement (gratuit) auprès des greffes du tribunal de commerce.
Ces revenus issus de la locations entrent dans votre calcul d'imposition à l'impot sur le revenu.
Une case spécifique existe à cet effet sur votre déclaration d'impot.
Si vous faites le choix de l'abattement forfaitaire (plus simple que le calcul au réel dans votre cas), 50% des revenus que vous avez déclarés seront imposés.
Pour un revenus de 2000€, par exemple, vous serez taxée sur une base de 1000€ (2000 - 50% d'abattement forfaitaire).
Ces 1000€ seront soumis à l'impot sur le revenu (tranches variables selon le montant de vos autres revenus imposables) ainsi qu' aux prélèvements sociaux (17.8%).
Sauf bien sur si vous n'êtes pas imposable, même en ajoutant ces nouveaux revenus locatifs.
Concernant votre question sur le RSA:
Sans être un spécialiste en la matière je dirais :
- Le RSA est soumis à des plafonds de revenus. (à demander à la CAF)
"Pour demander le RSA (revenu de solidarité active), vous ne devez pas dépasser un certain plafond de ressources. La moyenne mensuelle des ressources du foyer sur les 3 derniers mois qui précèdent la demande ne doivent pas dépasser le montant maximal du RSA. "
- Votre activité locative augmente vos revenus.
- Vous continuerez de le percevoir si vous restez en dessous du plafond.
Voilà pour mon avis, en espérant que cela vous soit utile 🙂
Gregory