tapage nocturne engendré par mes voisins

Résolu !
Sabine49
Level 1
Amiens, France

tapage nocturne engendré par mes voisins

Bonjour à tous,

Je souhaite aujourd'hui aborder le problème de voisins bruyants qui empêchent mes hôtes de dormir.

Malgré mes nombreuses démarches auprès de mes voisins, le bruit continue, ce qui me vaut des réclamations de mes clients, des menaces d'avis négatifs , des départs anticipés et des demandes de dédommagements financiers.

D'où un préjudice commerciale conséquent !

Si vous avez été confrontés au problème, avez-vous pu le régler et comment ?

La police est intervenue cette nuit, malheureusement, n'a pas constaté de bruit puisque mes voisins avaient coupé leur musique momentanemment, sans doute le temps de choisir un nouveau CD ! Les nuisances ont persisté jusqu'à 4 heures du matin.

Merci pour vos idées et votre aide.

Sabine

 

Meilleure réponse
Claude0
Level 10
Bormes-les-Mimosas, France

Bonjour @Sabine49

 

voici quelques informations à connaitre à ce sujet :

 

Les bruits punissables :
Les bruits de comportement sont tous les bruits provoqués de jour comme de nuit :
par un individu locataire, propriétaire ou occupant (cri, talons, chant...)
ou par une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, outil de bricolage, pétard et feu d'artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager...)
ou par un animal (aboiements...).
Lorsque ces bruits sont commis la nuit, entre 22h et 7h, on parle de tapage nocturne.

Démarches amiables :
Dans tous les cas, est recommandé successivement :
de s'entretenir avec l'auteur du bruit pour l'informer des désagréments,
de demander à la mairie s'il existe un arrêté sur le bruit en cause (par exemple sur l'usage des tondeuses à gazon). Si l'immeuble est en copropriété, il est utile de vérifier le règlement de copropriété qui peut limiter ou interdire certains bruits,
d'adresser à l'auteur du bruit un courrier simple, puis recommandé avec avis de réception si la gêne persiste,
de recourir à une tierce personne pour tenter de régler le conflit (par exemple, le syndic de copropriété en charge de faire exécuter le règlement de copropriété). Il est également possible de recourir gratuitement à un conciliateur de justice,
de faire appel à un huissier si les nuisances se répètent pour établir un ou plusieurs constats en vue d'un éventuel recours contentieux.

Démarches auprès de la police ou de la gendarmerie :
Plainte :
Vous pouvez faire appel aux forces de l'ordre pour constater le trouble si l'auteur agit de nuit (de 22h à 7h) quel que soit le type de bruit commis. Le bruit doit être audible d'un logement à un autre.
Vous pouvez également appeler la police ou la gendarmerie si l'auteur agit en plein jour et commet des nuisances :
injurieuses,
intenses, répétées ou longues.
Une amende forfaitaire peut alors lui être infligée à hauteur de :
68 € si l'auteur des troubles règle l'amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d'infraction (ou l'envoi de l'avis d'infraction le cas échéant)
180 € au-delà de ce délai
À savoir :
une personne victime de multiples menaces ou insultes pour de faux motifs de nuisances sonores peut également porter plainte pour harcèlement.

En cas de dénonciation calomnieuse :
Une personne qui prévient à tort la police ou la gendarmerie pour des faits de nuisances sonores risque une condamnation pour dénonciation calomnieuse.

Une dénonciation est calomnieuse lorsqu'on dénonce une personne à la police ou à la gendarmerie pour des faits que l'on sait totalement ou partiellement inexacts.

La peine maximale est de :
5 ans de prison
et 45 000 € d'amende.
La personne visée par la fausse dénonciation peut porter plainte au pénal contre l'auteur des faits. Ce dernier peut aussi être poursuivi par le procureur de la République.

Démarches auprès des tribunaux :
Saisie du tribunal :
Si vous souhaitez obtenir réparation du préjudice, un recours devant un tribunal civil est nécessaire.
Vous devez alors démontrer la réalité de votre préjudice du fait des nuisances sonores. Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l'appui de votre demande :
courriers échangés avec l'auteur du bruit,
constat d'huissier, procès-verbal,
témoignages, pétition,
certificat médical si votre état de santé s'est dégradé...
Toute preuve est recevable par le tribunal à condition qu'elle ait été recueillie loyalement. Par exemple, vous ne pouvez pas photographier ou filmer votre voisin dans son domicile à son insu.
Une fois que ces preuves sont réunies, vous pouvez saisir le tribunal.
La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.
Pour un litige inférieur à 4 000 €, c'est le juge de proximité.
Pour un litige compris entre 4 000 € et 10 000 €, c'est le tribunal d'instance (TI).
Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal de grande instance (TGI).
Le juge peut ordonner l'insonorisation du logement de l'auteur du bruit, ou prononcer la résiliation du bail si celui-ci est locataire.

En cas de procédure abusive :
Une personne qui saisit le tribunal pour des nuisances sonores mais perd son procès risque une condamnation pour procédure abusive, si la partie attaquée l'a réclamé.

Une procédure est considérée comme abusive :
si elle a été lancée dans un seul but de nuire,
si elle est fondée sur des faits inventés ou délibérément exagérés,
ou si plusieurs procédures ont déjà échoué contre la partie gagnante, pour des motifs similaires.
La personne ainsi condamnée risque alors :
une amende civile d'un maximum de 3 000 €,
et le versement de dommages-intérêts à la partie gagnante.
Cette condamnation est prononcée par le tribunal qui a jugé l'affaire initiale et lors de la même audience.

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8 Réponses 8
Claude0
Level 10
Bormes-les-Mimosas, France

Bonjour @Sabine49

 

voici quelques informations à connaitre à ce sujet :

 

Les bruits punissables :
Les bruits de comportement sont tous les bruits provoqués de jour comme de nuit :
par un individu locataire, propriétaire ou occupant (cri, talons, chant...)
ou par une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, outil de bricolage, pétard et feu d'artifice, pompe à chaleur, éolienne, électroménager...)
ou par un animal (aboiements...).
Lorsque ces bruits sont commis la nuit, entre 22h et 7h, on parle de tapage nocturne.

Démarches amiables :
Dans tous les cas, est recommandé successivement :
de s'entretenir avec l'auteur du bruit pour l'informer des désagréments,
de demander à la mairie s'il existe un arrêté sur le bruit en cause (par exemple sur l'usage des tondeuses à gazon). Si l'immeuble est en copropriété, il est utile de vérifier le règlement de copropriété qui peut limiter ou interdire certains bruits,
d'adresser à l'auteur du bruit un courrier simple, puis recommandé avec avis de réception si la gêne persiste,
de recourir à une tierce personne pour tenter de régler le conflit (par exemple, le syndic de copropriété en charge de faire exécuter le règlement de copropriété). Il est également possible de recourir gratuitement à un conciliateur de justice,
de faire appel à un huissier si les nuisances se répètent pour établir un ou plusieurs constats en vue d'un éventuel recours contentieux.

Démarches auprès de la police ou de la gendarmerie :
Plainte :
Vous pouvez faire appel aux forces de l'ordre pour constater le trouble si l'auteur agit de nuit (de 22h à 7h) quel que soit le type de bruit commis. Le bruit doit être audible d'un logement à un autre.
Vous pouvez également appeler la police ou la gendarmerie si l'auteur agit en plein jour et commet des nuisances :
injurieuses,
intenses, répétées ou longues.
Une amende forfaitaire peut alors lui être infligée à hauteur de :
68 € si l'auteur des troubles règle l'amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d'infraction (ou l'envoi de l'avis d'infraction le cas échéant)
180 € au-delà de ce délai
À savoir :
une personne victime de multiples menaces ou insultes pour de faux motifs de nuisances sonores peut également porter plainte pour harcèlement.

En cas de dénonciation calomnieuse :
Une personne qui prévient à tort la police ou la gendarmerie pour des faits de nuisances sonores risque une condamnation pour dénonciation calomnieuse.

Une dénonciation est calomnieuse lorsqu'on dénonce une personne à la police ou à la gendarmerie pour des faits que l'on sait totalement ou partiellement inexacts.

La peine maximale est de :
5 ans de prison
et 45 000 € d'amende.
La personne visée par la fausse dénonciation peut porter plainte au pénal contre l'auteur des faits. Ce dernier peut aussi être poursuivi par le procureur de la République.

Démarches auprès des tribunaux :
Saisie du tribunal :
Si vous souhaitez obtenir réparation du préjudice, un recours devant un tribunal civil est nécessaire.
Vous devez alors démontrer la réalité de votre préjudice du fait des nuisances sonores. Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l'appui de votre demande :
courriers échangés avec l'auteur du bruit,
constat d'huissier, procès-verbal,
témoignages, pétition,
certificat médical si votre état de santé s'est dégradé...
Toute preuve est recevable par le tribunal à condition qu'elle ait été recueillie loyalement. Par exemple, vous ne pouvez pas photographier ou filmer votre voisin dans son domicile à son insu.
Une fois que ces preuves sont réunies, vous pouvez saisir le tribunal.
La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.
Pour un litige inférieur à 4 000 €, c'est le juge de proximité.
Pour un litige compris entre 4 000 € et 10 000 €, c'est le tribunal d'instance (TI).
Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal de grande instance (TGI).
Le juge peut ordonner l'insonorisation du logement de l'auteur du bruit, ou prononcer la résiliation du bail si celui-ci est locataire.

En cas de procédure abusive :
Une personne qui saisit le tribunal pour des nuisances sonores mais perd son procès risque une condamnation pour procédure abusive, si la partie attaquée l'a réclamé.

Une procédure est considérée comme abusive :
si elle a été lancée dans un seul but de nuire,
si elle est fondée sur des faits inventés ou délibérément exagérés,
ou si plusieurs procédures ont déjà échoué contre la partie gagnante, pour des motifs similaires.
La personne ainsi condamnée risque alors :
une amende civile d'un maximum de 3 000 €,
et le versement de dommages-intérêts à la partie gagnante.
Cette condamnation est prononcée par le tribunal qui a jugé l'affaire initiale et lors de la même audience.

Nathalie-Et-Gilles0
Level 10
Paris, France

effectivement @Sabine49, les mauvais voisins sont une tare.

Les journalistes et politiciens nous font la leçon de morale sur les nuisances que causent les touristes dans les immeubles d'habitation (valise, arrivées tardives...) en oubliant que ceux qui créent le plus de nuisances sont les mauvais voisins car eux, restent de manière permanente.

 

Si on a de mauvais voyageurs fêtards et bruyants, ils sont la pour 4 jours.
Le voisin fêtard et bruyant est là jusqu'a ce que vous déménagiez.

Si les solutions proposées par @Claude0 ne marchent pas - en particulier la communication, la médiation et le rappel a l'ordre par le syndic (quoiqu'il semble que ce soit des maisons mitoyennes), essayez de proposer une solution qui pourrait convenir a chacun , y aller avec une bouteille de vin ou des chocolats et leur expliquer que l'accueil est votre moyen de subsistance et qu'ils ne fassent pas la fiesta quand vous avez des voyageurs dont vous leur aurez préalablement donné la date d'arrivée.

S'ils refusent tout dialogue, malheureusement ca se finit souvent par la victime qui finit par déménager (un peu comme une victime de harcelement au boulot poussée a démissionner).
La justice ne prend pas correctement en compte l'épuisement insidieux que génére les voisins bruyants.

Bonjour

Merci pour vos réponses.

Puisque le dialogue s'avère inutile, que la saison touristique a déjà bien démarré, j'espère avoir plus de chance lors de la prochaine intervention des forces de l'ordre qui devrait se solder par une amende. 

Je vais rappeler leur propriétaire et faire un courrier à la mairie.

Peut être porter plainte pour préjudice commerciale ?

D'ici là, collecter des témoignages et m'abonner au 17, une main courante, faute de preuves ?

Claude0
Level 10
Bormes-les-Mimosas, France

Si vous déposez une plainte, vous pouvez demander des dommages et intérêts pour le préjudice commercial et même un préjudice moral, si les fait sont récurrents.

Dans tout les cas, il est bon de faire savoir à vos voisins que vous avez pris contact avec un avocat, qu'il vous a conseillé de demander des dommages et intérêts et que vous êtes prête à aller jusqu'au bout. 
Parfois, ça calme.
Olivier47
Level 10
Ambert, France

Je suis "moins gentille" que Claude et Nathalie, j'applique  dans ces cas là le principe "oeil pour oeil". Ces gens là dorment de temps en temps, sûrement le matin, faites du bruit (fort) le matin, très fort, démarrez plein pot, la radio, la télé et sortez de chez vous. Recommencez le lendemain et encore le lendemain... Jusqu'à ce qu'ils comprennent, en cas de récidive, récidivez vous-aussi.

Prévenez vos autres voisins et entendez vous pour qu'ils comprennent et cessent leur tapage nocturne.

 

Il y aura peut-être une explication "musclée" mais ne vous démontez pas, dites simplement que vous aviez l'impression que le bruit ne les gênait pas, alors que vous écoutez la radio comme vous l'aimez vraiment... Soyez gentille et de parfaite mauvaise foi.

 

Je vous assure que c'est très simple, rapide et efficace.

 

Jacqueline avec les oiseaux aussi, mais qui n'a jamais laissé quelqu'un lui marcher sur les pieds.

Nadège-and-Simon0
Level 1
Montreal, Canada

Bonjour à tous. Je vous écris en raison d'un problème de bruit assez intense dans la chambre que nous louons. La chambre se trouve en effet juste au dessus d'un bar/karaoké/club de nuit et ce n'était pas précisé dans l'annonce, ni dans les commentaires que nous avons lus sur la chambre. Certains le mentionnent, mais ont été postés après notre réservation. Nous n'avons pas fermé l'œil de la nuit. Comment peut-on résoudre ce problème? Airbnb ne cesse de me dire que je dois contacter l'hôte, mais celui-ci indique dans son règlement que le propriétaire du bar ne peut surtout pas être informé de notre présence. Qui plus est, comment dire à un propriétaire de bar qu'il ne peut pas faire son activité professionnelle? Nous aimerions réellement pouvoir trouver un autre logement mais la marche à suivre n'est pas évidente à comprendre. Pouvez-vous nous aider? Merci beaucoup!

Bruno600
Level 3
Paris, France

Bonjour,

Effectivement, les voisins, c'est la plaie.
En ce qui me concerne, l'appartement du dessus est censé être un bureau.
Depuis janvier dernier, il a été repris par une société qui a fait des travaux et installé un logement Airbnb, au mépris du règlement de copropriété, d'ailleurs.
L'appartement est grand. Ils proposent 12-13 couchages au 4 étage, avec un tout petit ascenseur.
J'imagine que vous comprenez la nuisance que ça peut être dans l'escalier quand les groupes vont et viennent chaque jour comme un train de piétons, se gueulant parfois des instructions pour les valises dans l'ascenseur...
Le pire, c'est quand l'appartement est loué pour des fêtes.

Vous êtes en dessous, vous passez une nuit blanche, la police ne vient pas, l'hôte Airnbn ne répond pas au téléphone, ne fait rien pour calmer la situation, ne répond jamais à vos messages...
Surtout, AIrbnb a soi-disant mis en place une plateforme pour les voisins... Mais toutes les plaintes sont classées sans suite. Vous avez beau écrire à Airbnb, téléphoner, les interpeller sur Twitter, à chaque fois, ils vous disent "on a envoyé votre message à l'hôte".
Alors, oui, moi, ça me pourrit la vie, Airbnb.
Et, pourtant, je ne suis pas  un "anti". Je voyage avec AIrbnb, parfois j'héberge...
Mais ce je-m'en-foutisme de la plateforme comme des "hôtes", ça me rend dingue.

Denis227
Level 10
La Boissière-École, FR

Cher Bruno 

 

Comme je vous plains : sauf à vous battre en justice avec le collectif de votre immeuble pour interdire AirBnb dans votre immeuble ( il y a des avocats spécialisés dans ce genre d'affaires, vous n'aurez aucun mal à les trouver sur le net ) , vous allez devoir déménager tôt ou tard. 

 

Je suis surpris d'apprendre que la police à Paris  ne fait pas son boulot qui est de faire respecter la loi sur le bruit.  Et je suis ravi de vous informer  que,  par chez nous,  dans les Yvelines, la gendarmerie aligne ce genre de  contrevenants y compris lorsqu'ils font les kékés dans les villages reculés et empêchent les poules de dormir. 

 

Sans vouloir faire de la politique fiction, je pense que ces histoires de nuisances Airbnb vont continuer  à dégénérer pendant les années à venir ( c'est pourquoi je vous recommande de vous battre au tribunal  ou de déménager) . Le phénomène va aller en s'amplifiant et va contaminer les banlieues résidentielles comme c'est déjà le cas aux Etats Unis. 

 

 Notez bien que ces multinationales qui s'enrichissent sur les problèmes qu'elles créent de toutes pièces , ne rapportent rien à l'Etat en contrepartie. Par l'absence d'impôt payé, AirBnb ne peut donc pas financer les effectifs de police supplémentaires  rendus indispensables par la dégradation des conditions de vie des parisiens.  Il viendra forcément un jour où vous devrez créer des milices d'auto défense pour aller "bousculer"  les touristes  de l'étage au dessus qui n'en ont rien à foutre que vous  dormiez  à l'étage en dessous.


Quand  à croire qu'AirBnb en a quelque choses à faire, de la qualité de votre sommeil......c'est croire que les fabricants de cigarettes s'intéressent à la qualité de l'air. 

 

Encore que ....... les cigarettiers savaient très bien manipuler l'opinion publique, comme le fait parfaitement AirBnb, mais eux au moins ne jouaient pas les tartuffes....... Alors qu'avec AirBnb la tartufferie atteint des sommets insoupçonnés..... 

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