C'est vrai @Natalia907
si l'hote annule, il doit une compensation au voyageur car il lui cause un dommage.
Et c'est normal.
La loi francaise est très bien faite.
Elle a pour but de protéger et responsabiliser les propriétaires et les locataires et de les dédommager si une des parties cause un dommage à l'autre.
La jurisprudence en la matière est ancienne et stable.
Pour votre cas, une odeur de peinture, le voyageur était seulement en droit de demander une compensation sur le prix.
S'il annule alors que le bien est habitable, il perd ses arrhes.
Pour des cas moins litigieux que le vôtre (ex : piscine inutilisable en plein mois de juillet alors que promise dans l'annonce), les tribunaux accordent jusqu'à 25% de dédommagement car le logement est utilisable.
Pour votre cas extrêmement litigieux, le propriétaire se serait ramené avec 8 analyses et attestations d'organismes de certification sur le délai d'utilisation des pièces après la mise en peinture et les témoignages des précédents locataires.Et vous auriez eu zéro dédommagement et l'obligation de verser les arrhes + frais de justice.
Vous auriez eu zero car a aucun moment, vous n'avez mentionné que c'est une condition essentielle au contrat.
Sans cette condition essentielle exprimée par écrit, vous n'avez droit à rien.
C'est vous qui avez des allergies (que vous devez prouver),
C'est vous qui n'avez pas demandé a l’hôte si le bien convenait/ vos allergies (réelles ou supposées).
Ce sont les faits.
Donc c'est vous qui êtes en tord car vous causez un dommage à autrui.
En revanche si vous aviez mentionné vos problèmes à l’hôte avant la réservation et que l’hôte vous assure que son logement ne contient pas de produits qui vous avez mentionné alors c'est lui qui est en tord.
Car sans cette fausse information, vous n'auriez pas loué (la fameuse condition essentielle au contrat qui est la seule qui intéresse les juges pour savoir qui est en faute).