Peut être qu’en chambre chez l’habitant, dans les pièces communes, c’est moins risqué.
J’ai déjà vu ça dans des restaurants et une fois dans une annonce d’une hote parisienne.
Elle disait que ça marchait bien et que ses voyageurs repartaient régulièrement avec un « souvenir ».
Mais elle est galériste de profession donc je pense qu’elle a toutes les assurances.
C’est déjà dur de dédommager une oeuvre d’art achetée grâce à la facture (quid de la cotation s’il y en a une?) mais quand il n’y a pas de facture et que c’est une estimation, je ne sais pas comment font les assurances.
A minima, il faut des photos prouvant que l’objet était bien sûr place.
Selon la valeur, l’assurance peut exiger des sécurités (porte blindée ou autres) pour marcher.
@Branka43
Il me semble que vous deviez absolument creuser le côté juridique pour finaliser votre projet afin de proposer une solution clé en main avec les assurances nécessaires et savoir qui est responsable de quoi en cas de vol et dégradation.
Comme @Christine2602 , mon assurance a un plafond sur les bijoux et objets d’art.
Il faut passer à la gamme supérieure pour augmenter le plafond.
De plus, elle ne rembourse que sur photos et factures à mon nom et elle peut appliquer une décote si une usure est prévue dans ce genre d’objet.
L’autre partie est que les hôtes Airbnb ne font pas toujours d’état des lieux à l’entrée et à la sortie, en cas de vol (par définition sans effraction) , ca complique encore les choses.
Les assurances ne font rien s’il n’y a pas effraction.
Évidemment selon la valeur des objets, l’impact financier peut être plus ou moins lourd mais aucun artiste n’apprécierait de se faire voler son oeuvre même si ca peut être considéré comme un compliment pour son talent.
C’est un sujet pointu qui mêle droit locatif, droit civil, droit des assurances, droit de propriété intellectuelle et droit pénal.
On pourrait faire une thèse en 3 ans avec un pareil sujet.
