C'est la question que je viens de poser très officiellement et par écrit, à la DGCCRF.
En toute transparence vis a vis d'AirBnb
" Comment conciliez-vous le droit français avec les dispositions sur le dépôt de garantie imposées par AirBnb aux particuliers et aux petits professionnels de l’hébergement ? Par quel subterfuge ou tour de magie, considérez-vous que de telles dispositions sont compatibles avec le droit français ? Le fait pour AirBnb d’interdire dans ces CGV à un hébergeur de réclamer et de détenir une caution sur son locataire, n’est il pas constitutif d’un abus au sens des clauses abusives ? La question se pose d’autant plus que certains hôtes avouent désobéir à cette interdiction en exigeant du locataire une caution, ce qui pose la question des moyens d’action et de rétorsion dont pourrait disposer AirBnb pour bloquer ces mêmes contestataires sur sa plateforme " .
Réponse attendue pour Noël.
Si, comme je le pense, la DGCCRF me répond dans son langage habituel à la fois très précis sur les mots et très évasif sur le fond ( car je les connais les lascars !) que " cela pourrait être considéré comme une clause abusive au cas où les tribunaux seraient saisis par un hébergeur " ( elle ne s'avancera pas plus que cela ) on sera fixé sur deux points : primo d'une part que personne n'est allé porter cette affaire là devant un tribunal en France, et deuxio que le coup est jouable.
Je vais doubler cette lettre d'un envoi à l'UFC Que choisir , histoire de connaitre le nom du chargé d'affaires juridiques qui s'occupe du dossier AirBnb.