Bonjour@Catherine,
malheureusement la réponse des services est incorrecte juridiquement, c'est bien le problème, car la mauvaise foi s'ajoute au non-respect du contrat. Autant le fait de méconnaître l'ordonnance 315-2020 pouvait être excusable, à condition de corriger cette "erreur" lorsqu'elle a été signalée par les hôtes; autant la mauvaise foi est impardonnable.
Les conditions d'annulation devaient être respectées et lorsqu'un hôte refuse un remboursement, Airbnb n'a aucun droit de s'immiscer dans la relation entre l'hôte et le loueur, sauf à devenir agent de tourisme, après avoir prétendu le contraire auprès de la CJUE. Je pense qu'Airbnb ne mesure pas à quel point sa situation juridique en France est menacée par les principales municipalités, et sa position arrogante vis-à-vis des hôtes qui sont son principal soutien risque de les faire basculer dans le camp anti Airbnb. Le gouvernement français actuel a protégé Airbnb, mais si Airbnb ne respecte pas les ordonnances de l'Etat français prises dans l'intérêt économique du pays, il pourrait lui retirer ce soutien, qui sera contesté par les hôtes eux-mêmes.
Je suis atterrée par l'aveuglement d'Airbnb, qui pense que les hôtes sont des petits soldats obéissants, qui mettent leur travail et leur capital immobilier au profit de la marque Airbnb, sans exiger au minimum le respect tant des conditions contractuelles (établies par Airbnb dans son propre intérêt !), que des conditions légales qui prévalent en France.
Du moins, je vous aurai alertée.
Je regrette vraiment que ce litige ne puisse se régler amiablement. La presse française va de nouveau s'en prendre à Airbnb, et pour une fois, ce sera justifié...