D'accord avec toi @Pascal231
Il faut être précis sur les termes.
En confinement, en France, ce qui est interdit, c'est de se déplacer.
Et dans certaines villes, louer en courte durée est interdit (ce qui exclu les baux de location classiques de longue durée - mobilité, étudiants, classique).
Interdit pour les chambres chez l'habitant pour appliquer la distanciation sociale.
Autorisé dans certains cas pour les logements entiers et sous condition que le logement se trouve dans un périmètre de 1km alentours pour les hôtes non pros (ca en élimine un paquet) - les pros peuvent cocher 'raison professionnelle :
Cas 1 :
L’hôte à Châtellerault où la location de courte durée est légale reçoit la demande d'un parisien actuellement à Paris qui a envie de s'aérer => illégal car le voyageur n'a pas le droit de se déplacer sauf motif professionnel.
Cas 2 :
L’hôte à Châtellerault où la location de courte durée est légale reçoit la demande d'un Châtelleraudais actuellement à 1 km de son lieu d'habitation => légal s'il a un motif valide (professionnel, médical, familial garde partagée).
Cas 3 :
L’hôte à Châtellerault où la location de courte durée est illégale reçoit la demande d'un Châtelleraudais actuellement à 1 km de son lieu d'habitation ou d'un parisien avec un motif valide => illégal car il n'a pas le droit de louer en courte durée (c'est la faille de cette interdiction).
Cas 4 :
L’hôte à Châtellerault où la location de courte durée est illégale reçoit une demande pour une location longue durée (bail mobilité, étudiant...) => légal si le locataire à un motif valide pour se déplacer (professionnel, médical, familial).
Donc on peut louer mais il faut se faire envoyer toutes les preuves avant l'acceptation de la réservation ou l'entrée dans les lieux.
De plus, à cause du confinement, l'état des lieux est interdit.
Propriétaire et locataire ne devant pas se rencontrer pendant la période de confinement pour ne pas propager le virus.
Ca complique les choses.
