L'évolution d'un Hôte de chambre privée

Emilie
Community Manager
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London, United Kingdom

L'évolution d'un Hôte de chambre privée

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Ce sujet fait partie du Mois de Célébration du Community Center anglophone

Le sujet original a été publié par @Susan151  et nous l'avons traduit ci-dessous. 

 

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Il y a trois ans et demi, j'ai débuté en tant qu'hôte. Mon espace, une suite de trois chambres au troisième étage, avait été rénové pour accueillir ma fille pendant qu'elle poursuivait ses études. Au moment de son départ, elle avait un doctorat, un mari et était enceinte de huit mois.

 

Ai-je mentionné que ma fille était enceinte de huit mois lorsqu'ils sont partis ? Cela a été pour moi le déclic pour démarrer sur AirBNB. Je voulais passer du temps précieux avec cet enfant, ce qui m'a obligé à réduire le nombre d'heures que je consacrais à ma société informatique. Les revenus d'un AirBNB pourraient rendre cela possible.

 

Au début, mes prix étaient sans doute trop bas. Les clients ont réservé et réservé et réservé. Et ils étaient charmants. En passant en revue leurs noms, je me souviens d'un petit quelque chose de spécial à propos de chacun d'eux. La plupart d'entre eux venaient d'autres pays et apportaient des cadeaux. Ils ont laissé des mots de remerciement. Nous avons apprécié la compagnie de chacun. Il y avait l'invité numéro 4, Thomas d'Allemagne, qui rêvait d'ouvrir sa propre brasserie, alors je l'ai emmené dans un fantastique magasin de bière artisanale. Oh, et Ramiro qui vivait au Costa Rica mais originaire du Venezuela. Son pays natal, et un pain spécial qu'il y mangeait pour le petit déjeuner, lui manquait. Il a fallu faire un peu de recherche, mais j'ai pu lui faire cuire des Golfeados. [Tout le monde pensait qu'ils étaient dégoûtants, mais avant la fin de la semaine il avait mangé tout le lot.] Il y avait un groupe d'amis chinois, tous étudiants aux Etats-Unis, qui s'étaient réunis chez moi pendant les vacances d'hiver et ont fait un festin chaque soir, insistant pour que je me joigne à eux. Leur apprendre à utiliser mon poêle et à assaisonner leur nourriture était un défi. Ils n'étaient pas bons élèves.

 

Pendant les six premiers mois, j'avais des papillons dans le ventre quand j'ouvrais la porte. J'étais anxieuse à propos des détails de l'arrivée de chaque voyageur. Je n'étais pas sûre de pouvoir accueillir des gens qui ne parlaient pas un mot d'anglais. Quand j'allais répondre à la porte, mon cerveau chantait "It's Show Time !" d'une voix très Bob Fosse.

 

J'ai petit à petit trouvé mon rythme. Les papillons se sont calmés. J'avais une bonne routine en place pour présenter la maison. Je faisais soigneusement attention à tous les détails discutés via la messagerie AirBNB. Cependant, j'ai aussi réduit mon attachement émotionnel. Lorsque je passe en revue la liste des noms après cette première année, je tire un trait sur beaucoup d'entre eux. Ils n'ont fait aucune impression particulière, ni bonne ni mauvaise. Il y avait juste TELLEMENT DE PERSONNES chaque mois.

 

Je n'ai pas préparé de Golfeados vénézuéliens récemment, bien que si je fais des biscuits, on en offre un ou deux aux voyageurs. (Oh, il y avait ce charmant couple australien le mois dernier qui m'a apporté des pommes d'un verger local et donc bien sûr j'ai fait une tarte). Je continue d'aider les voyageurs à naviguer sur le marché touristique de Boston, en leur suggérant des moyens de transport, des évènements en cours, et des bons restaurants ; mais je ne sais plus toujours ce qui les intéresserait.

 

Après 293 groupes de personnes, je suis confiante que je fournis exactement ce qui a été offert. J'ai augmenté mes tarifs. J'ai augmenté le nombre minimum de nuits. J'ai appris à être attentive sans être proche. Je suis toujours sincère. Je suis serviable et gentille, sans obligations. Je ne transpire plus pour les communicateurs lents et je présume simplement que tout va rentrer dans l'ordre. De temps en temps, je reçois un invité que je n'aime pas et je sais qu'il sera parti bien assez tôt. Les deux mauvais invités ne sont qu'un lointain souvenir, qu'ils ne reviennent jamais. Le plus souvent, j'ai des invités que j'aime ou que je reçois avec grand plaisir !

 

J'ai aussi appris à enlever presque toutes sortes de taches. Tanner et ProActive sont toujours mes faiblesses, mais le sang, le chocolat, et la bave n'ont aucune chance contre mon arsenal de nettoyants. Les machines à laver et moi sommes les meilleures amies de la famille.

 

Cet équilibre fonctionne pour moi. Maintenant que je fais payer un tarif correspondant aux prix du marché, je reçois rarement des cadeaux ou des notes de remerciement. Les clients ont l'impression d'avoir payé un prix juste pour un service, ce qui change leur relation avec moi aussi. C'est un compromis avec lequel je peux vivre.

 

Je pense que nous devons chacun trouver notre propre rythme ; un rythme qui convient à nos espaces, à nos personnalités et à l'étape de notre vie. Être un hôte AirBNB signifie qu'on ne s'ennuie jamais. Il y a toujours de nouvelles personnes qui entrent dans nos vies ; et parfois ces personnes sont spéciales et reçoivent des golados ou une tarte.

 

Comment votre style d'accueil a-t-il évolué au cours de votre vie chez AirBNB ?

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3 Réponses 3
Lise9
Level 10
Roquebrune-sur-Argens, France

Merci, c’est exactement ce que j’ai fait et l’affecte est moins la .

par contre, il me reste toujours mon accueil souriant car j’aime les recevoir avec gentillesse et les voir se détendre et se sentir comme chez eux.

Christian310
Level 2
Arreau, FR

J'entame la troisième année d'Airbnb, et depuis quelques temps je fais de plus en plus d'arrivées et départs en autonomie ( avec une boîte à clefs)...c'est un peu frustrant sur le plan relationnel  mais ça me permet une beaucoup plus grande souplesse de fonctionnement. Mais voilà les notations sont plus sévères...! Je vois plus souvent des 4 étoiles même si sur toutes les catégories il y en a 5...!

A noter que je n'ai jamais eu de dégradations malgré cette liberté totale laissée aux voyageurs.

Vos impressions m'intéressent sur ce sujet de l'autonomie 

AnitaandGilles0
Level 2
Beaulieu-sous-la-Roche, France

Merci pour cette expérience riche en conseil ! Cela fait maintenant bientôt un an qu’avec Anita mon épouse,  Que nous recevons des hôtes.  Il est vrai comme il est raconté dans ce récit qu’il est compliqué de trouver le bon rythme. Le tarif doit être étudié en fonction de l’offre locale ! Il est difficile d’imposer un tarif en prenant exemple d’une grande ville ou d’un lieu touristique. Chaque tarif correspond à une prestation est un lieu.

 

de nature très enjoué ( accueillant),  il faut aussi savoir se modérer en fonction des personnes qu’on peut recevoir. Lors de notre première année nous avons réalisé plus de 100  nuitées, j’ai pu constater des caractères différents et que certains voyageurs pouvez rechercher côté confort mais sens de relationnel ! Là aussi il faut savoir s’adapter je pense que c’est la force des hôtes, mais là aussi cela s’apprend ! 

avec trois ans de recul moi aussi j’espère pouvoir mieux cerner l’attente de nos voyageurs, et de répondre au mieux à leurs besoins.

 

merci encore pour ce récit qui pour moi est une source d’inspiration qui peut que nous faire progresser!

 

Anita&Gilles

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