@Danielle603
Ce n’est pas tout à fait hors sujet.
Ne pas avoir conscience que ce sont des clients mène à une mauvaise gestion.
Si je n’arrive pas à considérer les voyageurs comme des clients, j’ai parfaitement conscience que le prix doit couvrir l’ensemble des charges pour ne pas louer à perte.
Certains hôtes louent à perte et ne s’en rendent même pas compte ou alors trop tard, quand les impôts tombent.
Et ils arrêtent l’activité.
Ce changement de vocabulaire à l'hôpital ou à la SNCF vise à éduquer le personnel de ces entreprises et non les utilisateurs pour améliorer le service.
Si, pour l’hopital, le terme usuel est ‘patient’ et à la SNCF, le mot était ‘usager’, ça a donné prétexte à des abus d’argent public innombrables au motif que comme c’était des établissements publics, qu’ils n’étaient pas tenus de le dépenser efficacement.
Les pire étant la SNCF et la RATP qui, en plus de faire pertes abyssales, se permettaient de ne pas transporter les voyageurs qui avaient un billet valide (grèves à répétition).
A ma connaissance les hôpitaux, au moins, assuraient le service et ne refusaient pas les malades (dans certains cas de manière abusive = tourisme médical).
Il ne faut pas se faire d’illusion.
La France a atteint son niveau d’exaspération fiscale (l’explosion des GJ suite à l’annonce d’un nouvelle augmentation de taxes sur l’essence en est la traduction) et l’endettement du pays a atteint un niveau critique.
Donc si tu veux garder des services publics, c’est a eux d’utiliser efficacement les milliards d’euro d’impôts qu’ils reçoivent.
S’ils ne font pas cet effort, ils seront privatisés (ce qui n’est pas un gros mot) ou ils seront restreints aux activités les plus pointues (ce qui n’est pas forcément idiot).
Les malades aussi ont besoin d’etre éduqués.
Nombre de cas traités aux urgences pourraient être pris en charges par un médecin généraliste ou spécialiste mais les gens vont aux urgences pour ne pas payer.
Ce qui est de l’abus et met mal le service public.