@Anonymous , hum, ai-je demandé votre caution pour décider d'accepter tel ou tel comportement chez moi? Et d'autre part, même si je n'ai pas tenu un hôtel , cet aspect commercial que vous évoquez a quand même à voir en partie avec l'hôtellerie.
@Catherine305 , bien sûr je suis en partie d'accord avec vous. Et je pense que de façon naturelle, je ne salis une chambre d'hôtel que par le fait que j'y vis quelque temps, comme une personne plutôt soignée!
Après, toute cette discussion renvoie aussi à la représentation que l'on a du métier de la femme de ménage. Certes, il y a l'aspect fatiguant, le côté où elles sont en contact direct avec l'intimité des gens, que nous aimerions bien cacher, nos besoins primaires que nous ne pouvons maîtriser. Et elles font un métier que nous n'aimerions pas faire, alors que nous en aurions les capacités. Tout cela fait que, de notre point de vue, nous jugeons ce métier comme peu valorisant (il mal payé de surcroît!) et, du coup, et cela nous honore, nous essayons de le leur simplifier. Mais je trouve qu'à force de dire, "je ne veux pas que les visiteurs me prennent pour une femme de ménage", sans le vouloir, nous dévalorisons leur métier qui est sans doute un des plus utiles! Et nous projetons nos propres ressentis sans savoir ce que les femmes de ménage ressentent elles-mêmes. Et est-ce que cela ne fait pas partie de leur métier que d'accepter que parfois il soit plus difficile et parfois plus facile? Comme nous tous dans nos différents métiers?
Pour moi, la vraie reconnaissance de l'utilité de leur métier serait de mieux les payer (et de mieux payer auxiliaires de puériculture, auxiliaires de vie), etc... Et de les faire accéder à des formations (ce que font les agences qui les emploient) pour que leur professionnalisme soit reconnu.
En tous cas, pour rester concrète, le ménage de la chambre ne me dérangeait pas même si elle était un peu plus sale qu'elle aurait pu être et je pense que c'est mon droit que de ressentir les choses ainsi!
