Ce sujet fait partie du Festival de l'écologie 2022 du Community Center.
Le sujet original a été publié sur le Community Center anglophone par @Kitty-and-Creek0, et nous l'avons traduit ci-dessous.
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Dans quelle mesure sommes-nous dépendants du réseau électrique public ? La réponse est : pas du tout. Le réseau n'est pas disponible ici et ne l'a jamais été. En fait, aucun service n'est disponible. Nous vivons comme sur un bateau en pleine mer : nous produisons notre propre électricité. Nous disposons d'un système et de batteries à l'énergie solaire, de neuf panneaux photovoltaïques et de deux générateurs de secours. Ce système élaboré est indispensable pour alimenter notre maison selon les standards modernes auxquels les voyageurs et les télétravailleurs sont habitués. Nos générateurs fonctionnent uniquement 100 heures par an environ. Par temps frais et ensoleillé, notre système solaire combiné peut générer environ 7 kW pendant environ neuf heures. Les batteries fournissent le reste de l'électricité nécessaire pendant la journée et la nuit.
Notre connexion Internet provient d'une antenne située en haute montagne. Avant d'installer une ligne de téléphone fixe, nous recevions nos appels sur une radio. Ce système est très utilisé dans les endroits reculés comme les îles, les plates-formes pétrolières en haute mer, les tours de surveillance incendie, les tronçons d'autoroute isolés, etc. Le signal peut couvrir environ 56 kilomètres en ligne droite, après quoi un répéteur est nécessaire pour compenser la courbure terrestre. Toutefois, les temps changent, et nous pouvons maintenant nous connecter à une antenne-relais locale.
Eh oui ! La vie est une aventure. Nos voyageurs sont toujours intrigués par notre système d'alimentation électrique et les panneaux photovoltaïques situés sur la colline près de la maison. Nous nous faisons un plaisir de les leur montrer et d'expliquer leur fonctionnement. Tout ceci est illustré sur les photos de notre annonce. Pour nous approvisionner en eau, nous avons un puits d'un peu plus de 100 mètres de profondeur. La pompe est programmée pour fonctionner uniquement à l'énergie solaire, lorsqu'elle est suffisamment chargée. Nous pompons à 75 mètres supplémentaires environ pour remplir nos réservoirs situés à 400 mètres de la maison. La gravité nous permet de bénéficier d'une excellente pression dans la maison et pour le système d'irrigation automatique du jardin qui possède 16 stations.
La sécurité incendie est une préoccupation constante et nos systèmes coupe-feu font l'objet d'une maintenance continue. Nous interdisons les flammes, les feux de camp, la cigarette, etc., par nécessité. Nous avons stocké plus de 64 000 litres d'eau et disposons de stations de pompage pour alimenter nos tuyaux d'arrosage en cas d'incendie local. Nous étions pompiers volontaires lorsque nous gérions la station isolée qui possédait 12 maisons d'une capacité de 50 personnes, dans les années 70. Nous étions jeunes et pleins d'énergie, à l'époque.
Nous entretenons également un grand tronçon de route privée. Nous devons parcourir près de 5 kilomètres aller-retour pour rejoindre la route du comté et aller chercher notre courrier. L'allée qui mène à notre maison est d'environ 800 mètres, et ne fait pas partie de la route privée entretenue par les résidents. C'est pourquoi nous devons rester en forme et ne jamais baisser la garde.
Nous avons également adopté des habitudes courantes comme le compostage, la culture de nos légumes, etc. Nous aimons faire des randonnées et observer les oiseaux. Un voyageur est même venu de l'autre bout du pays pour voir deux espèces d'oiseaux locaux qui nichent dans notre jardin, qu'on trouve difficilement ailleurs. C'était génial ! Nous avons installé neuf caméras dans la forêt pour observer les animaux, notamment les ours et les cougars. Les voyageurs nous accompagnent pour changer la carte mémoire des caméras et regarder les scènes qu'elles ont filmées. C'est notre version des films familiaux ! Nous avons installé huit mangeoires pour satisfaire la horde de colibris affamés qui s'y pressent. C'est presque un travail à plein temps que de s'occuper d'eux.
Je plante des graines de tomates, et si une pomme de terre germe dans le garde-manger, je la plante également. Je cultive beaucoup de jeunes plants de tomates dans la serre, en attendant le retour des beaux jours. Nous les mettons dehors pendant la journée, et les rentrons la nuit en attendant que le soleil printanier réchauffe les terrasses. C'est tellement satisfaisant de pouvoir récolter ses propres pommes de terre nouvelles pour le dîner. Je laisse beaucoup de plantes se reproduire librement : coriandre, persil, bourrache, shiso, roquette, mâche, etc. Le romarin pousse ici depuis longtemps et attire un nombre incalculable d'abeilles. Il y a une ruche sauvage quelque part dans la forêt. Je piste les abeilles dans la montagne à sa recherche, mais je ne l'ai pas encore localisée. Elles ont besoin d'eau sucrée quand l'hiver a été particulièrement rude, et j'en asperge mes mains et mes bras pour qu'elles s'en rassasient. C'est fascinant de les observer. Les amoureux de la nature sauvage sont dans leur élément ici.
Nous avons dédié les 73 hectares de notre ranch à la protection et à la conservation de la faune, et tous les animaux semblent se savoir en sécurité ici.
Maintenant, à vous de jouer : dans quelle mesure êtes-vous dépendants du réseau électrique public ? J'espère vous lire dans les commentaires !