Jusqu'à présent d'après la documentation officielle les cautions n'ont jamais fait l'objet d'une pré-autorisation :
"Lorsque vous réservez un logement demandant une caution, vos coordonnées de paiement sont enregistrées, mais elles ne font pas l'objet d'un débit ou d'une autorisation de prélèvement sauf si l'hôte fait une demande de retenue sur la caution."
https://www.airbnb.fr/help/article/352/what-happens-if-a-host-makes-a-claim-on-my-security-deposit
Mais comment comprendre dès lors cette phrase dans le mailing reçu :
"si une retenue de la caution n'est pas possible, la réservation pourra être annulée jusqu'à 36 heures avant l'arrivée"
Cela laisse donc supposer que désormais Airbnb prendrait une autorisation puisqu'ils envisagent le cas où cette autorisation serait refusée.
Décidément, Airbnb ne sait pas communiquer correctement, ni mettre à jour sa documentation. C'est vraiment une maladie dans cette boîte. Donc on est tous à se demander ce qu'ils ont encore changé et à implorer @Kirstie qui ne manquera pas de jouer au pompier de service une fois encore, et on la remercie d'avance mais bon c'est pas comme ça que ça devrait se passer.
Maintenant sur le fond ce serait une très bonne chose de prendre une autorisation et je ne vois pas en quoi c'est choquant. @Nancy138 je viens de louer un utilitaire aujourd'hui, ça m'a couté 20€ et le loueur m'a pris une autorisation de 1 200€. A la fin de la location, il annule l'autorisation et je peux disposer des fonds. C'est une habitude bien française que de prendre des chèques et de ne pas les encaisser, et même en France cette pratique est vouée à disparaître, en même temps que les chèques eux-mêmes.
Lorsqu'un voyageur vous causera de gros dégâts et que Airbnb vous répondra "Désolé mais nous n'arrivons pas à prélever la caution, la carte bancaire du voyageur est refusée", vous changerez peut-être d'avis.
Maintenant se pose le problème de l'annulation du séjour, Airbnb doit trouver un moyen de concilier la garantie de paiement de la caution avec celle de ne pas léser l'hôte. Par exemple, Airbnb pourrait prévenir l'hôte et ce dernier pourrait décider d'annuler ou de maintenir la réservation. Le plus simple serait tout de même de prendre l'autorisation au moment de la réservation. Pas d'autorisation, pas de réservation, c'est simple. Cela obligerait aussi les hôtes à prendre des cautions qui restent raisonnables et proportionnées par rapport au tarif demandé pour le logement, sous peine de voir leur taux de réservation baisser.