En êtes vous sûres? A Paris j'ai vu des filles se faire exploiter pour bien moins que ça, j'en ai aidé une à se sauver, une philippine, elle dormait sur le plancher dans la cuisine, sortait le chien à 6 heures du mat' et encore à 23 heures, elle s'est réfugiée dans son ambassade un jour et je ne l'ai plus revue... C'était certes il y a 25 ans, mais hélas ça existe encore.
Les patrons? Lui un gentil petit bandit d'origine, d'origine et elle? Une jolie **bleep**, un peu amortie. Ils avaient fait redécorer entièrement leur appart cela a duré un an (ils habitaient au 5ème, j'étais au 4ème) J'avais d'assez bonnes relations avec eux et j'ai eu la chance de visiter l'appartement, quel gâchis, vous imaginez. Pendant les travaux ils avaient emménagé au 1er étage, je ne l'ai jamais vu monter les escaliers à pied, elle patientait puis râlait lorsque nous rentrions nombreux, avec des courses ou de vacances, donc on bloquait l'ascenseur, je me suis toujours demandé si elle savait que le premier étage signifiait que l'on pouvait aisément monter à pied! Regardait elle seulement par les fenêtres?
La fin de l'histoire? La philippine s'est tirée, lui a fini ruiné, elle l'a plumé, et est partie, les larmes aux yeux, elle n'était pas si jeune et je doute qu'elle se soit recasée facilement. La nana a gardé le chien (qu'elle portait, comme s'il était un bb, contre son coeur si elle s'exhibait avec, seule la philippine le promenait, enfin tant qu'elle était là). Après leur "chute" je les ai vu assez souvent, elle revenait chercher des affaires et se confiait à moi, lui aussi, d'ailleurs me parlait beaucoup, car j'étais la seule dans l'immeuble à ne pas avoir tourné le dos, même si leur côté esclavagiste me répugnait, ils n'en avaient même pas eu conscience. Que sont ils devenus?
C'était tout à fait caricatural et nous nous moquions beaucoup d'eux, en fait c'était simplement pitoyable, c'est pour cela que je n'arrivais pas à les haïr.
L'annonce est elle bidon? Probablement, mais en son temps, la "belle du jour" d'au dessus aurait pu l'écrire, en toute bonne foi, d'ailleurs.
Jacqueline
