bonjour @Matthieu46
En France l'activité locative est très risquée.
La principale raison est que la loi et la jurisprudence sont très clairement en faveur des locataires. Mêmes ceux qui ne payent pas. Même des squatteurs qui sont entrés par effraction. Impossible de les déloger sans une décision de justice et une expulsion par la force publique qui est parfois refusée par la préfecture de votre ville si celle-ci est d'une couleur politique favorable aux squatteurs.
Vous pouvez mettre des gardes-fous. Vous aurez 99% de gens sympas et 1% débarqués de l'enfer (qu'il ait ou pas téléchargé sa pièce d'identité sur Airbnb).
Il y a donc des précautions a prendre mais le risque zero n'existe pas et n'existera jamais :
- pas de réservation instantannée. Vous avez 24h pour accepter ou décliner une demande mais engager une conversation permet de "sentir" le voyageur.
Il faut toujours demander au voyageur de se présenter ainsi que tous les membres du groupe. Son age. Le but de son voyage. Ses gouts.
Certains le font spontanément. D'autres pas. Il faut expliquer le concept. Qu'ils viennent chez vous et que c'est la moindre des politesse de se présenter.
De plus, la fiche de police impose que l'hote connaisse l'identité de tous les voyageurs (noms, prénoms, date de naissance, nationalité , adresse).
Le but du voyage et les gouts des voaygeurs permettent d'évaluer les risques et si le bien est adapté aux besoins (2 collègues et un couple , ce n'est pas pareil).
Le prof brésilien qui passe 1 semaine en France avec sa famille est moins risqué que le chomeur francais qui vient pour chercher du travail et qui n'a pas de plan de retour (risque de squat).
Les 'bons' voyageurs répondent facilement aux questions. Ils sont sympas et ouverts.
Ceux qui confondent avec l'hotel sont plus fermés. Il vaut mieux décliner leur demande et les inviter a refaire une demande de réservation avec les informations demandées.
- pas de longue durée. Une location longue durée confère des droits au locataire. S'il ne veut pas partir, vous vous retrouvez avec un squatteur sur les bras. 2ans de procédure et plus de toit pour vous pendant 2ans.
- un réglement interieur. Sur Airbnb , c'est le contrat. Il doit y avoir toutes les obligations et interdits a respecter par le voyageur.
Le votre est quasi vide. Pas de régle de vie , ni de propreté. Ca signifie que votre voyageur peut faire entrer 30 personnes pour une dinette et laisser 3t de vaisselles et 400 cannettes de bière. Bobonne, c'est vous.
Tapez aussi 'loi Hadopi' dans la barre de recherche et suivez le guide rédigé par Olivier-Francois.
Sinon l'amende de 4000 euro est pour votre pomme.
- vous tenez a vos objets.
Totalement incompatible avec l'activité locative.
Ne laisser a disposition que des objets que vous êtes prêts a perdre (sentimentalement et financièrement).
Mettez tous les autres sous clé ou à la cave (c'est casse-pied mais c'est la seule solution).
Du simple d'utilisation et du solide.
Même si les gens font attention, les locations entrainent une dégradation plus rapide des objets et parfois de bris.
- être là pour la sortie.
Ce n'est pas obligatoire car airbnb ne tient pas compte de l'état des lieux rédigé par le propriétaire à la sortie.
Mais ca permet de finir sur une touche personnalisé avec le voyageur, de rassurer le propriétaire. De voir ce qui n'a pas marché. Et ce qui a plu au voyageur.
