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J'ai essayé d'utiliser une carte cadeau le 23 Avril , mais un message d'erreur s'est affiché : "Nous rencontrons des difficul...
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Chèrs lecteurs, chères lectrices,
Je vous partage mon cauchemar.
Début janvier, je reçois une demande de réservation pour l'hébergement en urgence d'un couplé avec deux enfants. Je communique avec l'homme qui me prévient qu'il travaille et que sa femme se déplacera en premier pour la remise des clés.
Une jeune femme qui semblait éduquée, accompagnée de ses deux enfants en bas âge.
À la fin de chaque semaine, je reçois une demande de prolongation du séjour de divers comptes.
Je passe plusieurs dans mon logement qui est ma résidence principale, y trouve des jeunes filles, différentes à chaque passage, des "copines" sensées garder les enfants.
La communication est très fluide, respectueuse, tout est fait pour mettre en confiance.
Au bout d'un mois, je commence à m'impatienter et leur demande de rapidement trouver un autre logement.
Au bout de la septième semaine, on me demande de venir pour arranger certaines casses dont je vous passe les détails. Je m'aperçois alors que mon logement est dégradé, très sale.
Je ne veux plus accepter les demandes de prolongation mais le dernier jour on tente de me faire patienter encore quelques jours et me propose.
À l'extinction du bail, à minuit, je me retrouve devant la porte de mon logement. Je trouve alors un réfrigérateur, une machine à laver et d'autres affaires qui inondent le couloir.
J'entre dans mon logement et ne trouve plus la place pour me déplacer, ils avaient emménagé toutes leurs affaires.
Malgré le choc psychologique, je garde mon sang froid et tente de leur trouver une solution. Je savais qu'avec des enfants et en pleine trêve hivernale, la loi m'aurait fait patienter quelques années pour sortir de calvaire.
Les locataires étaient eux aussi sereins, disant ne pas savoir où aller.
Je tente d'appeler Airbnb. Nous somme dans la nuit de dimanche à lundi, je ne tombe que sur des anglophones qui me demandent d'appeler la police, et on me dit à chacun de mes appels qu'on allait me rappeler rapidement.. En vain.
J'ai le réflexe de m'emparer des clés et de les garder en main propre.
Je décide de passer nuit blanche, avec une famille et deux amies de squatteurs dont deux enfants en bas âge chez moi.
Je ne parle qu'avec l'homme, "le père de famille".
Je passe les détails, mais toute la nuit fût passée à démontrer ma détermination et à appeler Airbnb.
Le père de famille sortait tout juste de prison et à un physique de basketteur.
Je laisse les enfants s'endormir.
Au petit matin, je fais un rdv médical en visio pour un arrêt maladie pour la journée.
Quand les enfants partirent à l'école, dans la plus grandessérénité, j'ai puisé tout ce qu'il me restait comme force et lucidité pour les déloger avec leurs innombrables affaires et jouets pour enfants , seul sans aucune aide de la part d'airbnb.
À 9h30, je tombe enfin sur une "conseillère" francophone pour qui il n'y avait pas de problème tant que les squatteurs ne sont pas violents. La seule solution trouvée fût de bloquer provisoirement le compte associé à la location.
Totalement démuni, j'ai bien compris qu'il va falloir me débrouiller seul pour résoudre ce problème.
Force de conviction, détermination, sang froid, j'ai dû faire preuve de toute mon énergie pour les pousser à partir sans violence et sans appeler les forces de l'ordre.
Une fois de plus je passe les détails de cette nuit interminable.
Je me retrouve seul à midi et récupère un appartement dans un état catastrophique d'insalubrité.
Toujours aucune aide de la part d'airbnb pour remettre en état mon logement qui était neuf, aucune pièce n'est épargnée, j'ai dû tout refaire moi même, à mes propres frais, malgré une dizaine de mails et d'appels qui explicitent les dégâts (des eaux dans la cuisine et sdb, sièges et canapé troués, tables brûlée avec du charbon à narguilé et j'en passe) et je respecte toutes les procédures de dédommagement.. En vain.
Nous sommes le 2 mars, soit deux semaines avant le confinement.
Je ne souhaite à personne de vivre ce cauchemar donc méfiez-vous et sachez qu'en cas de problèmevvous aurez tout à gérer seul, et sans garantie hôte en cas de dégâts, en tout cas, j'en ai pas vu l'ombre malgré toutes mes tentatives.
J'ai ressenti cette histoire comme un viol à domicile, j'ai passé mon confinement à tout désinfecté, refaire mon intérieur encore et encore à en devenir maniaque.
J'ai partagé avec très peu de personne ce problème, il m'a fallu du temps pour pouvoir en parler.
Je n'oublierai jamais le total abandon d'airbnb, suis désormais prêt à partager à un maximum de personnes ce calvaire pour prévenir.
Moi qui ai tant fait pour obtenir ce fameux statut de superhost.
Cerise sur le gâteau, j'ai dû négocier des dizaines de minutes par téléphone pour annuler une future réservation sans pénalité étant donné que mon logement était insalubre suite à cette location.
Incroyable mais vrai chez Airbnb.
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