Je suis aussi d'accord avec Bruno et Olivier, moi aussi j'ai été choquée et même en colère, surtout que dans cette histoire, c'est nous qui hébergerions et les assos qui s'en mettraient plein les poches.
Néanmoins, je trouve qu'oser faire cette demande, est gonflée de la part de Airbnb. Comme je leur ai dit, si ce n'est pas pour avoir un complément de revenu, payer ses charges ou aider à payer son loyer, qui irait se compliquer la vie à recevoir des inconnus chez lui?
Cependant, il ne faut pas dire que Airbnb ne répond pas. Il m'est arrivé de dire ma désapprobation sur un autre sujet mais je n'abuse pas, je sais aussi dire lorsque je trouve quelque chose de bien et ils m'ont appelé au téléphone pour que l'on en discute en toute courtoisie. Je viens d'ailleurs de leur envoyer un nouveau mail pour leur dire ma colère. Car je le suis en colère.
Leur politique de non-discrimination est, selon moi, discriminatoire envers les hôtes, je m'explique:
Déjà, on est obligé d'accepter cette charte sous peine de ne plus pouvoir utiliser le site. Si j'ai reçu des personnes de plusieurs pays sans faire aucune distinction; une coréenne et une sénégalaise, entre autre, je déteste qu'on me force la main et je m'estime encore le droit de pouvoir choisir qui je souhaite accueillir chez moi.
J'ai voulu opter pour la réservation non-spontanée. Tout est fait pour que l'on ne persiste pas dans cette direction. Si on ne répond pas dans les 24h, on est pénalisé et si on opte pour la réservation spontanée et qu'on refuse, on est également pénalisée.
Egalement, on se voit se faire faire la morale par leur système de question-réponse si on souhaite avoir plus de contrôles sur les personnes suceptibles de réserver. Trop c'est trop. C'est une atteinte à nos libertés. Héberger des personnes est un service et non une obligation, du moins pas encore, car le système est en fait une façon de nous habituer à cette façon de vivre.
On partage sa voiture avec Blablacar pour réduire les frais et soigner la planète, c'est du moins ce qu'on nous a vendu au départ et on partage son logement avec Airbnb également pour réduire les frais et augmenter le parc d'hébergement au grand dam des hôtels et autres chambres d'hôtes. Aujourd'hui, non seulement, il faut payer des frais de services à Airbnb, ce que ne fait pas encore blablacar, mais en plus, il nous demande de faire don de nos gains. Donc, voilà qu'on paierait Airbnb pour vivre chez soi avec des inconnus et même si on ne payait rien, de quel droit?
On se croirait à l'époque bolchévique où il fallait partager son logement sous prétexte qu'il était trop grand pour si peu de personnes. Voilà à quoi, on veut nous habituer. Aujourd'hui, on nous le demande gentiment, demain, nous n'aurons plus le choix.
Aussi tant que j'ai encore ce choix, ils peuvent me radier, je n'en ai rien à faire. Il n'y a pas que Airbnb sur la planète.
